Conversion à l’agriculture biologique Selon la confédération paysanne, le déplafonnement des aides n’est pas suffisant
Pour plus d’équité, le syndicat souhaite qu’une dégressivité liée à l'emploi et à la surface soit prise en compte dans le calcul des aides à la conversion.
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«Le déplafonnement des aides à la conversion à l'agriculture biologique ainsi que le doublement du crédit d'impôt annoncé par Michel Barnier permettra logiquement le développement d'une filière que tout le monde appelle de ses vœux », défend la confédération paysanne, mercredi 24 septembre 2008.
Cependant, le syndicat estime que cette solution n'est pas la meilleure et qu'une redistribution des aides Pac pour valoriser les aménités sociales et environnementales de l'agriculture biologique serait préférable.
La Confédération paysanne appelle donc à intégrer dans le dispositif une dégressivité liée à l'emploi et à la surface pour éviter les comportements trop opportunistes et pour éviter que les grosses structures n'assèchent les enveloppes départementales au détriment des plus petites.
Actuellement, les aides à la conversion bio sont plafonnées à 7600 ¤ par exploitation et par an, soit 37 hectares pour les grandes cultures.
Pour tripler la production de produits bio d'ici 2012, il est nécessaire de réaliser 6000 conversions par an, soit la moitié des producteurs déjà en place.
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